Mission des Comités de l’information publique
L’objectif primordial des AA est de transmettre notre message de rétablissement à l’alcoolique qui cherche de l’aide. Presque tous les traitements contre l’alcoolisme visent à aider l’alcoolique à rester abstinent. Peu importe la route suivie, nous allons tous dans la même direction : le rétablissement de l’alcoolique. Ensemble, nous pouvons accomplir ce qu’aucun de nous ne peut faire seul. Nous pouvons être une source d’expérience personnelle et un support constant pour les alcooliques en rétablissement.
Dans toutes ses relations publiques, le seul but visé par les AA est d’aider l’alcoolique qui souffre encore. Toujours conscients de l’importance de l’anonymat personnel, nous croyons pouvoir y arriver en lui faisant connaître, ainsi qu’à ceux qui pourraient être intéressés par ses problèmes, notre propre expérience et celle de l’association, afin d’apprendre comment vivre sans alcool. Nous croyons que notre expérience devrait être accessible à tous ceux qu’elle intéresse vraiment. Nous croyons de plus que nos efforts dans ce sens devraient toujours refléter la gratitude que nous éprouvons pour le don de la sobriété, ainsi que notre conviction à l’effet que beaucoup de gens à l’extérieur des AA sont également préoccupés par le sérieux problème de l’alcoolisme.
Extrait des Lignes de conduite des AA — I.P. (p.6) / Reproduit avec la permission de AAWS, Inc.
La clé de la sobriété
Tout membre des AA a cette unique capacité de s’identifier au nouveau et de lui donner le moyen de se rétablir; et cette capacité n’a absolument rien à voir avec l’instruction, l’éloquence ou tout autre talent personnel. La seule chose qui compte, c’est qu’il est un alcoolique en possession d’un moyen de retrouver la sobriété.[1]
La foi sans les œuvres est une foi morte
C’est particulièrement vrai pour un alcoolique ! Car, si un alcoolique néglige d’enrichir et de perfectionner sa vie spirituelle par son action auprès des autres et par le don de soi, il ne pourra pas survivre aux épreuves et aux dépressions qui le guettent. S’il ne se tenait pas ainsi occupé, l’alcoolique boirait sûrement de nouveau, et s’il buvait, il mourrait sûrement. Alors, la foi serait morte en effet.[2]
[1] Extrait du livre Les Réflexions de Bill — Le mode de vie des AA, page 257, édition 1996. © Reproduit avec la permission de AAWS, Inc.
[2] Extrait du livre Les Alcooliques anonymes, page 17, 4e édition. © Reproduit avec la permission de AAWS, Inc.